4. Les colleuses du Pays Basque tiennent leur banderole devant le tribunal de Bayonne. ©Emmy MARTENS.
Les colleuses du Pays Basque tiennent leur banderole devant le tribunal de Bayonne. ©Emmy MARTENS.
Un transformateur électrique, symbole de danger de mort, a aussi servi comme support pour diffuser une communication forte. ©Emmy MARTENS.
Un transformateur électrique, symbole de danger de mort, a aussi servi comme support pour diffuser une communication forte. ©Emmy MARTENS.
2. Le message " Papa a tué maman " en euskara. ©DR.
Le message " Papa a tué maman " en euskara. ©DR.
L'action collage féminicide vise les grands axes routiers comme le BAB; le boulevard d’Aritxague ou la RN810 à Anglet, où des messages ont été aperçus près du quartier Saint-Jean. ©Emmy MARTENS.
L'action collage féminicide vise les grands axes routiers comme le BAB, le boulevard d’Aritxague ou la RN810 à Anglet, où des messages ont été aperçus près du quartier Saint-Jean. ©Emmy MARTENS.
Les remparts à Mousserolles de la faculté de Bayonne a permis un affichage géant. ©DR.
Les remparts à Mousserolles de la faculté de Bayonne a permis un affichage géant. ©DR.
Les "colleuses" contre les féminicides s'activent

Dans la nuit de dimanche à lundi, 300 "colleuses" dénonçant les féminicides ont participé à une action simultanée devant les tribunaux de l'Hexagone, dont celui de Bayonne. Ce collectif, inspiré par la Parisienne Marguerite Stern, a également collé "noir sur blanc leur vérité sur des murs" le long de la RN810, ou sur la façade de l'université à Bayonne. Ces femmes pointent l'inaction de l’État, de la Justice et de la police qui "rend prisonnières les femmes de cycles de violences toujours plus brutaux". Depuis le début de l’année, 127 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou leur ex-conjoint.

 

NOV. 04 2019