Goizeder TABERNA
Sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques

“L’après-Louhossoa a été possible parce que l’on avait appris à se connaître avant”

Pour écrire le livre Le désarmement – La voie basque publié par MEDIABASK, Gara et Txalaparta, Iñaki Egaña et les différents journalistes qui ont participé à son élaboration ont rencontré de nombreux acteurs politiques, notamment du Pays Basque Nord. Chacun d'eux a eu un rôle plus ou moins déterminant dans ce processus qui a amené au désarmement d'ETA. Max Brisson est l'un d'eux. Présent dans les différentes étapes du processus de résolution du conflit basque, présent physiquement à la conférence d'Aiete, il a été élu à la fonction de simple conseiller départemental, puis vice-président de cette structure, pour devenir depuis peu sénateur des Pyrénées-Atlantiques. De part ses responsabilités au sein de l’UMP puis du parti Les Républicains, il a été pendant quelques années l’homme fort de la droite française au Pays Basque Nord.Défenseur du rapprochement des prisonniers basques et président de l’Office public de la langue basque lors de sa création, cet élu biarrot a eu un parcours quelque peu singulier dans cette famille politique longtemps marquée, localement, par Michèle Alliot-Marie.

Max Brisson. © Isabelle MIQUELESTORENA
Max Brisson. © Isabelle MIQUELESTORENA