Au final pour la violoniste basque « l’œuvre est colorée d'une manière qui nous est chère."
Au final pour la violoniste basque "l’œuvre est colorée d'une manière qui nous est chère."
Mixel Etchecopar est d'abord surpris : "la musique de Vivaldi a sa propre logique", puis il se laisse convaincre par Marina Beheretche.
Mixel Etchekopar est d'abord surpris : "la musique de Vivaldi a sa propre logique", puis il se laisse convaincre par Marina Beheretche.
Pour la violoniste Laura Prieu "la touche basque se marie très bien avec l'esprit de la musique baroque que j'aime".
Pour la violoniste Laura Prieu "la touche basque se marie très bien avec l'esprit de la musique baroque que j'aime".
L'altiste Aude Fade (au centre au premier plan) retient le mot "rencontre". "C'est aussi un fabuleux mélange et une immersion au cœur du Pays Basque".
L'altiste Aude Fade (au centre au premier plan) retient le mot "rencontre". "C'est aussi un fabuleux mélange et une immersion au cœur du Pays Basque".
Pour Paxkal Indo "dans cette œuvre, on peut être soi même, sans se prendre la tête". Paxkalin Chabagno-Delpech se félicite "d'une rencontre entre la musique classique, très précise et notre musique de la rue, ancrée dans la vie et l'improvisation".
Pour Paxkal Indo "dans cette œuvre, on peut être soi même, sans se prendre la tête". Paxkalin Chabagno-Delpech se félicite "d'une rencontre entre la musique classique, très précise et notre musique de la rue, ancrée dans la vie et l'improvisation".
Vivaldi n'avait pas prévu de triki ? Pas grave Patrick Larralde assure aussi en percu.
Vivaldi n'avait pas prévu de triki ? Pas grave Patrick Larralde assure aussi en percu.
Le soliste Stéphane Rougier a aimé « s'investir dans un projet qui parle d’identité, qui a une empreinte forte ». Il retrouve en Pays Basque quelque chose de son Alsace natale.
Le soliste Stéphane Rougier a aimé "s'investir dans un projet qui parle d’identité, qui a une empreinte forte". Il retrouve en Pays Basque quelque chose de son Alsace natale.
La violoncelliste Emmanuelle Bacquet a « pratiquement redécouvert l’œuvre de Vivaldi et y voit "une poésie, un fil, comme dans un livre pour enfants".
La violoncelliste Emmanuelle Bacquet a "pratiquement redécouvert l’œuvre de Vivaldi" et y voit "une poésie, un fil, comme dans un livre pour enfants".
Nul besoin de connaître la musique pour l'apprécier. Il suffit d'écouter, fermer les yeux et se laisser transporter...
Nul besoin de connaître la musique pour l'apprécier. Il suffit d'écouter, fermer les yeux et se laisser transporter...
"Lau sasuak, Vivaldi au Pays Basque"

© Isabelle MIQUELESTORENA

Vous croyez tout savoir des Quatre saisons de Vivaldi, une des œuvres les plus connues du répertoire baroque ? Pas sûr... Cette semaine le quatuor Arranoa, le soliste Stéphane Rougier, Mixel Etchekopar, Paxkal Indo, Paxkalin Chabagno et Patrick Larralde, enregistrent une version inédite en l'église de Banca. Une adaptation locale réjouissante, comme si le compositeur vénitien avait composé ses concertos quelque part au cœur du Pays Basque. Le CD va sortir en juin et comprendra également une œuvre du compositeur américain contemporain, Marc Mellits que les filles d'Arranoa explorent à merveille dans leur répertoire. Le projet est né dans la tête de la violoniste Marina Beheretche : "il y a d'abord des sons qui apparaissent, comme la Txalaparta". L'idée fait son chemin, les idées prennent forme : "remplacer le clavecin par le ttunttun par exemple (...) travailler avec Mixel Etchekopar devint alors une évidence."

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