EAJ-PNB
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Fête de l’ikurriña, jour de liberté

 L'ikurriña a été présenté pour la première fois il y a 125 ans. DR
L'ikurriña a été présenté pour la première fois il y a 125 ans. DR

Lorsque le 14 juillet 1894, les frères Arana Goiri, également fondateurs d’EAJ-PNB, ont hissé pour la première fois l’ikurriña au balcon de l’Euskeldun Batzokija, à Bilbo, ils espéraient bien que ce drapeau, prévu au départ pour la Bizkaia, serait fédérateur. Cent vingt-cinq ans plus tard, leur vœu est exaucé.

Réunis à Hasparren, la cité des chênes labourdine, l’ikurriña et son esprit rassembleur ont été célébrés, dimanche 14, devant un rejeton de l’arbre de Gernika. La levée de l’ikurriña a été suivie d’un aurresku en son honneur.

Les chênes de Gernika et d’Hasparren

Dani Camblong, alderdikide Hazpandar et ancien conseiller municipal de la commune, a rappelé l’histoire de cet arbuste, symbole du jumelage entre Hasparren et Azpeitia, la ville gipuzkoanne. “Les Azpeitiar nous ont offert ce rejeton de l’arbre de Gernika. Nous l’avons planté ici, entouré de onze pierres, provenant chacune d’un quartier de la commune, pour le soutenir. Nous, Hazpandar avons offert aux Azpeitiar, un chêne tauzin. Ces chênes ont trois siècles d’histoire”. Le jus issu de cet arbre a permis de traiter le cuir et à l’origine des tanneries et de l’industrie de la chaussure, présente à Hasparren, jusque dans les années 70-80. Le Gernika Arbola, chanté à la fin de cet acte public, symbolise la liberté des Basques. Dani Camblong invite à construire chaque jour cette liberté. “Voilà 40 ans, il n’y avait pas d’ikurriña au balcon des mairies, pas de noms de villes en euskara. Nous devons prendre part aux prochaines élections municipales, être dans les mairies, travailler avec d’autres conseillers, pour défendre notre identité et notre liberté collective.”

Vers une Collectivité Territoriale du Pays Basque

Pako Arizmendi, président régional d’EAJ-PNB, a lancé un message social fidèle à nos valeurs que symbolise l’ikurriña, en particulier, la croix blanche et sa philosophie humaniste : “nous aimerions voir disparaître un jour toutes les inégalités que subit une grande partie de notre société et notamment les femmes dans le monde. Les femmes commencent enfin à occuper des postes à responsabilité dans nos institutions. EAJ-PNB défend depuis des années, l’égalité homme-femme : Uxue Barkos en Navarre et Izaskun Bilbo, à Bruxelles montrent le chemin”. Pako Arizmendi a également rappelé l’objectif principal qui est “le développement et la bonne marche de notre nouvelle institution la CAPB. C’est un pari que nous devons gagner si nous voulons un jour basculer dans une Collectivité Territoriale, préambule à notre rêve de responsabilité et de liberté !”.