
Iratxe Sorzabal, David Pla, Ramon Sagarzazu et Pantxo Flores ont été arrêtés. © Bob EDME

La perquisition et les arrestations ont eu lieu dans le gîte de Pantxo Florez, à Baïgorry. © Isabelle Miquelestorena

Une actions menée conjointement par la Guardia Civil et la DGSI française. © Isabelle Miquelestorena

Pour le ministre de l'Intérieur espagnol, cette opération s'apparente à la "décapitation d'ETA". © Isabelle Miquelestorena

Pour les abertzale les deux opérations menées ces dernières semaines "vont à contresens des propos récemment tenus" par Mme Taubira et M. Cazeneuve. © Isabelle Miquelestorena

Ils considèrent que "la société basque ne peut accepter que le sujet du conflit soit instrumentalisé en fonction des besoins politiques du moment de chacun des gouvernements". © Isabelle Miquelestorena

A 19 heures, 200 personnes se sont rassemblées pour dénoncer ces arrestations. © Isabelle Miquelestorena

Le rassemblement, convoqué par Sortu, portait le slogan "Non à la répression ! Oui à la résolution !". © Isabelle Miquelestorena

Parmi elles, le maire de la commune, Jean-Michel Coscarat, et la candidate Europe Ecologie Les Verts pour les élections régionales, Alice Leyciagueçahar.© Isabelle Miquelestorena

La perquisition a duré toute l'après-midi. © Isabelle Miquelestorena

A 22 heures, les policiers ont quitté les lieux, après des moments de tension pendant lesquels les manifestants ont reçu des coups. © Isabelle Miquelestorena

l'opération policière porte le nom de la première personne qu'ETA avait tuée en 1968, le garde civil Pardines. © Isabelle Miquelestorena
L'opération policière de Baïgorry
Le 22 septembre, les polices française et espagnole ont procédé à l'arrestation de quatre personne,s à Saint-Etienne-de-Baïgorry. Parmi elles, Iratxe Sorzabal et David Pla sont désignés comme les responsables d'ETA par le gouvernement espagnol. La perquisition aura duré toute l'après-midi. Les policiers ont quitté les lieux après avoir dispersé avec des gaz lacrimogènes les 200 personnes rassemblées devant le gîte pour dénoncer ces arrestations. Dans un communiqué, le mouvement abertzale EH Bai a rappelé que "cette opération policière est la deuxième depuis les déclarations de Mme Taubira et de M. Cazeneuve qui laissaient entendre des possibles pas en faveur de la résolution du conflit".
SEP. 23 2015




